Tours : des étudiantes créent une association pour lutter contre la précarité menstruelle

17/03/2021

Trois étudiantes ont lancé Fleurs de femme avec l'objectif d'installer des distributeurs gratuits de protection périodique dans les lieux publics. Ailleurs en Touraine, la question de la lutte contre la précarité menstruelle prend aussi de l'ampleur.

C'est un tabou - celui des règles et de leur coût financier - que Marie, Candice et Anouck veulent voir disparaître. Ces trois jeunes femmes, étudiantes en BTS Communication à Tours, ont créé en début d'année Fleurs de femme, une association dont le but est de lutter contre la précarité menstruelle en installant des distributeurs gratuits de protections périodiques (serviettes hygiéniques, tampons, protège-slips) dans les lieux publics.

"Selon les chiffres du Monde, on estime à 10% le nombre de femmes qui ont leurs règles qui sont en situation de précarité. En en parlant autour de nous, on se rend compte que beaucoup de femmes sont touchées. A fortiori en ce moment, avec la période du Covid", expliquent les trois fondatrices de Fleurs de femme, qui ont ouvert une page Instagram. "Cette situation ne concerne pas que les étudiantes. Le problème touche bien évidemment les sans-abris, mais aussi les femmes qui, selon les circonstances, n'ont pas de protection sur elles".

Avec ses partenaires (le centre d'appels Sitel de Blois, le Crédit Agricole), l'association travaille pour le moment à la collecte des produits appelés à alimenter les futurs distributeurs. "Chaque distributeur coûte autour de 6.000 euros. Quand nous aurons le budget, nous commencerons l'installation. Pour le moment, nous allons mettre à disposition des boîtes dans des boutiques, à Tours." 


Julien PROULT

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

 

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